ASTUCES AGRICULTURE

Notre But: vous informer et vous former

Champ de maïs

Avril - Mai: C'est la saison de maïs en Côte d'Ivoire

AfricaRice

AfricaRice Director General Dr Harold Roy-Macauley visits M'Be Research station near Bouake, in Côte d’Ivoire to announce the return of the AfricaRice headquarters from Cotonou, Benin, to Abidjan, Côte d’Ivoire, as directed by the Center’s Board of Trustees.

dimanche 3 mai 2015

AfricaRice désormais en Côte d'Ivoire



AfricaRice Director General Dr Harold Roy-Macauley visits M'Be Research station near Bouake, in Côte d’Ivoire to announce the return of the AfricaRice headquarters from Cotonou, Benin, to Abidjan, Côte d’Ivoire, as directed by the Center’s Board of Trustees.

Yacouba Sawadogo, L'homme qui a arrêté le désert


Modeste paysan burkinabè, Yacouba Sawadogo a réussi là où les organisations internationales ont failli : stopper l'avancée du désert dans l'un des pays les plus arides du monde, et transformer ainsi la vie de milliers de Sahéliens.
Au début, les voisins de Yacouba Sawadogo l'ont pris pour un fou. Comment planter des arbres allait sauver la terre craquelée de Gourga, village au nord-ouest du Burkina Faso, de l'avancée inexorable du désert ?
Mais 30 ans plus tard, c'est bien une forêt d'une quinzaine d'hectares qui sert de rempart au sable rampant du Sahel. Depuis, les habitants qui avaient fui sont revenus cultiver leurs champs. Tandis que des experts du monde entier se bousculent à la porte du vieux paysan pour étudier sa méthode, qui consiste en l'amélioration d'une technique agricole traditionnelle appelée Zaï : retenir l'eau de pluie et utiliser les termites pour enrichir le sol.
Outre le président Obama et les médias internationaux qui lui consacré moult reportages, l'expérience atypique de Sawadogo a fasciné jusqu'au réalisateur Mark Dodd, qui a produit le film " L'homme qui a arrêté le désert ", projeté fin octobre lors de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification ( UNCCD) à Changwon en Corée du Sud.

Plantes médicinale vitales

Il faut dire qu'au début, Sawadogo cherchait simplement un moyen pour cultiver dans une région semi-aride où la terre était devenue si stérile que nombre de paysans avaient migré vers les villes.
" Il n'y avait pas de nourriture à cause de la sécheresse et l'eau était très rare. "
Sawadogo s'est alors rendu compte qu'il ne suffisait pas de creuser des trous ordinaires pour planter, mais qu'il fallait les agrandir tant en largeur qu'en profondeur, pour retenir l'eau de pluie pendant une plus longue période.
Il a aussi utilisé du compost pour renforcer la croissance des graines de sésame et des céréales - sorgho et millet - qu'il produisait.
" Avec la méthode ancestrale, les eaux de pluie s'évaporaient trop vite et les cultures se fanaient en un temps record. Il me fallait pallier à ce problème. "
Suivant cette logique, l'agriculteur s'est naturellement préoccupé de l'avancée du désert qui allait engloutir les terres cultivables de Gourga. Alors, inlassablement et faisant fi des moqueries, il a commencé à planter des arbres.
Et de façon inespérée, cette pratique a non seulement sauvé la terre de la dégradation, mais elle a aussi restauré l'eau souterraine à des niveaux jamais atteints. Les arbres sélectionnés sont devenus une épaisse forêt qui fournit aujourd'hui, outre le bois de chauffe, une palette de plantes médicinales vitales dans ces contrées reculées.

Droit de propriété contesté

Aujourd'hui, Sawadogo distribue gratuitement des semences à planter aux agriculteurs de la région sahélienne qui s'étend de l'Atlantique à la Mer rouge. Et selon le facilitateur des Initiatives de reverdissement en Afrique pour le Centre de la coopération internationale, Chris Reij,
" C'est bien un petit agriculteur qui a trouvé, seul, un système qui marche là où des organismes mondiaux ont échoué. "
Yacouba a probablement ouvert une voie : la plantation d'arbres, ainsi que l'utilisation d'engrais sur les champs et les pâturages ont déjà été adoptées par de nombreux agriculteurs africains et ont contribué au reverdissement de plus de six millions d'hectares de terres à travers le continent.
Mais cet élan est encore freiné par les politiques mises en place dans différentes zones touchées par la sécheresse.
Selon le spécialiste de l'environnement pour la gestion durable des terres au Fonds pour l'environnement mondial ( FEM), Mohamed Bakarr :
" Le fait que les dirigeants de certains pays empêchent la population de posséder des arbres ou d'accéder à la propriété foncière font que les gens négligent ces ressources. "
Une épée de Damoclès à laquelle n'échappe d'ailleurs pas Yacouba Sawadogo : au nom du développement, le gouvernement burkinabè est en train de s'approprier la terre et surtout la forêt qu'il a planté.
Sa seule solution serait de racheter au moins ses arbres à son propre Etat, solution à environ 100000 euros, qu'il estime injuste. Et surtout inabordable.

samedi 24 mai 2014

LE SAUVETAGE DES ELEPHANTS EN CÔTE D'IVOIRE

Les éléphants sont une espèce de plus en plus rare en côte d'ivoire.



Suivez cette vidéo et posez nous des questions, donnez votre avis sur cette action qui consiste à sauver des bêtes en voie de disparition.



mercredi 7 mai 2014

PHOTO DE LA SEMAINE

L'ACTIVITE AGRICOLE REND HEUREUX ET APPORTE BEAUCOUP DE SATISFACTION


lundi 5 mai 2014

LA VENTE DE FRUITS EN CÔTE D'IVOIRE: UNE ACTIVITE RENTABLE

On les entend chaque jours dans les marché, elles appellent les passant pour acheter des mangues en ces termes: 2 à 150 F CFA; 3 à 300 F CFA. Elles se sont les vendeuses de fruits. Ce sont des femmes battantes qui luttent chaque jours pour nourrir leurs famille. En les voyant, on réalise bien que la vente de fruits permet vraiment de gagner sa vie et de prendre sa fammile en charge.  Nous avons parcouru la ville d'Abidjan et avons recueilli dans la commune de Marcory le témoignage de l'une d'entre elles,  Mlle GROU Yvonne, elle nous livre son témoignage.

lundi 14 avril 2014

LE MAÏS : UNE CULTURE CONSEILLÉE POUR UN PROJET AGRICOLE


LE MAÏS EN CÔTE D'IVOIRE

En Côte d'Ivoire, le maïs est une culture qui est plus cultivée au nord du pays. C'est une culture qui est de plus en plus conseillée pour la réalisation d'un projet agricole. Car Cette semence procure d'énorme gain. Le département de  Katiola (au nord de la Côte d'Ivoire) est une zone très propice à la culture du maïs.

mardi 4 mars 2014

TOUT SAVOIR SUR LE MANIOC

Le manioc, plante rustique, est la plante vivrière la plus importante de la zone tropicale humide. En 2004, la production mondiale est estimée à 202 millions de tonnes dont 55 % en Afrique.

 La Côte d’Ivoire produit environ 1,7 million de tonnes, avec un rendement compris entre 5 et 8 tonnes par hectare. En 1989, la consommation annuelle par tête était estimée à 81 kilos en milieu urbain  et à 155 kilos en milieu rural. Le manioc contribue à l’alimentation humaine et animale et est utilisé dans les industries (textile, papier, etc.). Il existe de nombeux produits dérivés du manioc : attiéké, gari, foutou, farine, amidon, granulés, pain, gâteau, bière, liqueur, tapioca, colle, etc.

Matériel végétal

Les variétés améliorées de manioc vulgarisées en Côte d’Ivoire sont :
IM84 , IM89, IM93, TMS4(2)1425, TMS30572.
1 Caractéristiques des principales variétés de manioc cultivées en Côte d’Ivoire
Caractéristiques Usage Taux de matière sèche élevé, sensible à la mosaï que, aux acariens et aux cochenilles, bon pour attiéké  Taux de matière sèche élevé, sensibilité à l a mosaïque et
aux cochenilles, rendement faible,bonne cuisson et bon goût Rendement élevé, 
récolte facile, goût doux, bon pour attiéké, bonne adaptati on aux sols, sensibili té à la mosaïque; 
Taux de matière sèche élevé, sensibilité aux acariens, bonne cuisson, bon pour attiéké  Ramification forte,
résistance à la mosaïque, sensibilité aux acariens, goût doux ,  mauvaise cuisson 
Ramification forte, rendement élevé, résistance à la mosaïque,sensibilité aux acariens,
récolte facile, bon goût  Ramification forte, rendement élevérésistance à la mosaïque, 
sensibilité aux cochenilles et aux acariens. Ce cultivar a les pétioles rouges, la tige noirâtre (à 1 an), les tubercules à épiderme brun et à phelloderme rose.
2 IM84 et TMS4(2)1425 : récolter  au plus tard 13 mois après plantation pour avoir une  bonne cuisson.
3 4 Données obtenues 12 à 13 mois après plantation.
Les variétés mentionnées dans le tableau peuvent servir à d’autres utilisations.
courant attiéké foutou attiéké foutou attiéké 

4 Mise en place Entretien Choix des boutures
Prélever des boutures de 20 à 30 cm de long (4 à 6
nœuds) sur des tiges saines âgées d’au moins 6 mois.
Éviter les parties fortement aoûtées ou tendres. 
Boutures de manioc à planter
Mise en place d’un champ de manioc Désherbage Sarcler dès que le
champ est enherbé, soit deux à quatre fois au cours de la culture.
Boutures de manioc à éviter Sarclage d’un champ de manioc.

Mise en place

Entretien

Choix des boutures

Prélever des boutures de 20 à 30 cm de long (4 à 6
nœuds) sur des tiges saines âgées d’au moins 6 mois.
Éviter les parties fortement aoûtées ou tendres. 

Choix du sol

Préférer des sols sablo-argileux.
Éviter les sols hydromorphes (gorgés d’eau et mal
drainés).


Préparation du sol 

1- En culture manuelle : défricher, brûler, labourer, butter
ou billonner (conseillé pour les sols lourds). 
2- En culture mécanisée : gyrobroyer, labourer, pulvériser,
billonner (conseillé pour les sols lourds).
Plantation, densité de plantation
Planter en début de saison des pluies.

Lorsque le sol est fatigué planter 10 000 pieds par
hectare (1 m x 1 m),
Lorsque le sol est fertile (après forêt ou jachère de longue
durée), planter 12 500 pieds par hectare (1 m entre les
lignes et 0,8 m entre les plants sur la même ligne), voire
15 625 pieds par hectare (0,8 m x 0,8 m).
Planter les boutures horizontalement (à moins de 10 cm
de profondeur), obliquement ou verticalement.

Entretien

Sarcler dès que le champ est enherbé, soit deux à quatre fois au cours de la culture.

Fertilisation (en culture continue)

- Lors de la préparation du sol,  apporter de la dolomie à la dose de 100 kg par hectare ;  
- 60 jours après plantation, apporter :
. de l’engrais NPK (10 18 18) à la dose
de 300 kg par hectare pour un objectif de
production d’au moins 25 tonnes par hectare;
ou de l’urée (150 kg par hectare), du phosphate tricalcique (100 kg par hectare) et du KCl  (250 kg par hectare) pour un objectif de production d’au moins 30 tonnes par hectare.


Protection de la culture

La mosaïque africaine

Agent pathogène : virus

Vecteur : le vecteur de la maladie est la mouche blanche
qui pullule en début de saison des pluies et disparaît en
saison sèche. Cette mouche, très polyphage, colonise
également les feuilles de cotonnier, de tabac, de patate
douce, etc. En dehors de ce vecteur, la persistance de la
mosaïque est liée à l’emploi de boutures infectées.
Symptômes : c’est la maladie du manioc la plus répandue en Côte d’Ivoire ; elle provoque des taches jaunes ou vert-pâle, des déformations des feuilles et la réduction de l’appareil végétatif.
Perte de rendement : les pertes de rendement en racines varient de 20 à 90 %.
Lutte :
- Utiliser des variétés résistantes,
- Planter des boutures saines.